Fiche familiale
man‎Geoffroy II dit Ferréol DE GÂTINAIS‏‎, fils de Hugues DE GÂTINAIS et Béatrice DE MÂCON‏.
Naissance ‎± 1004, Décès ‎6 mai 1043‎, âge approximativement 39 ans. Profession: comte de Gâtinais
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Geoffroy II dit Ferréol fut comte de Gâtinais au XIe siècle. Il était fils de Hugues du Perche et de Béatrice de Mâcon, comtesse de Gâtinais par son premier mariage avec Geoffroy Ier (de ce premier lit était venu le comte Aubri le Tors, † vers 1028/1030).

Il succéda à son demi-frère utérin entre 1028 et 1030.Son surnom de Ferréol est mentionné dans la chronique dite du continuateur d'Aimon, datant du XIIe siècle, et il n'est pas certain qu'il l'ait porté de son vivant.

Il épouse Ermengarde d'Anjou, dite Blanche († 1076), fille de Foulque III Nerra, comte d'Anjou et d'Hildegarde, et eut :

une fille, mariée vers 1050 à Josselin, seigneur de Courtenay. On attribue le prénom d'Hildegarde à cette fille, mais il est possible que cela résulte d'une confusion avec une demi-sœur homonyme.
Geoffroy III le Barbu (1040 † 1096-7), comte de Gâtinais et d'Anjou, éliminé par son frère cadet en 1068
Foulque IV le Réchin (1043 † 1109), comte d'Anjou, qui cède le Gâtinais au roi Philippe Ier en 1068. Il est le grand-père de Geoffroy V Plantagenêt dont sont issus les Rois et Reines d'Angleterre jusqu'à aujourd'hui.

Il mourut un 30 avril, entre 1043 et 1045. Sa veuve se remaria avec Robert Ier le Vieux, duc de Bourgogne.

Marié/ Relation avec:

womanErmengarde La Blanche D'ANJOU‏, fille de Foulque III dit Nerra D'ANJOU et Hildegarde DE HAUTE-LORRAINE‏.
Naissance ‎1012 Fleurey-sur-Ouche,21410,Côte-d'Or,Bourgogne-Franche-Comté,FRANCE,, Décès ‎24 mar 1076 Fleurey-sur-Ouche,21410,Côte-d'Or,Bourgogne-Franche-Comté,FRANCE,‎, âge 63 ou 64 ans. Profession: Dynastie des Ingelgériens, Dame d' Anjou - Comtesse d' Anjou, 1er mariage/ relation avec: Robert I 'Le Vieux' CAPÉTIEN, ‎2ème mariage/ relation avec: Geoffroy II dit Ferréol DE GÂTINAIS
Ermengarde d'Anjou, dite Blanche, morte assassinée le 18 mars 1076 en l'église de Fleurey-sur-Ouche, fut une princesse de la famille des Ingelgeriens et fille de Foulques III Nerra, comte d'Anjou, et d'Hildegarde de Lorraine de Sundgau.

Elle épousa en premières noces Geoffroy II Ferréol, comte du Gâtinais et eut :

une fille, mariée vers 1050 à Josselin Ier, seigneur de Courtenay. On attribue le prénom d'Hildegarde à cette fille, mais il est possible que cela résulte d'une confusion avec une demi-sœur homonyme.
Geoffroy III le Barbu (1040 † 1096-7), comte de Gâtinais et d'Anjou
Foulque IV le Réchin (1043 † 1109), comte d'Anjou

Elle était déjà veuve lorsque sa mère partit en pèlerinage à Jérusalem en 1046 et décéda pendant le voyage. Elle se remaria avec le capétien Robert Ier le Vieux, duc de Bourgogne, et eut :

Hildegarde de Bourgogne, vivante en 1080, qui épousa vers 1067 Guy-Geoffroy-Guillaume VIII († 1086), duc d'Aquitaine, de Gascogne et comte de Poitiers.

Son frère Geoffroy II Martel mourut en 1060, et ce furent ses fils Geoffroy et Foulques qui lui succédèrent.

Enfants:

1.
womanHildegarde DE GÂTINAIS‏
Naissance ‎± 1038‎. Profession: Dame de Château-Landon
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2.
man‎Geoffroy III dit le Barbu D'ANJOU‏‎
Naissance ‎1040, Décès ‎1096‎, âge 55 ou 56 ans
Geoffroy III d'Anjou, dit le Barbu, né en 1040, mort en 1096, est comte du Gâtinais de 1056 à 1068, d'Anjou et de Tours de 1060 à 1068. Il était de la famille des Ingelgeriens par sa mère et fils aîné de Geoffroy II Ferréol, comte de Gâtinais et d'Ermengarde d'Anjou.

Il succède à son père vers 1045, partageant ensuite avec son frère cadet Foulque IV, en 1060, les biens de Geoffroy II d'Anjou dit Geoffroy Martel3.

Très rapidement, Geoffroy le Barbu se brouille avec le clergé, envahit l'abbaye de Marmoutier et s'oppose à l'archevêque de Tours à propos de l'élection de l'évêque du Mans. Il perd d'ailleurs le contrôle du Maine, occupé par Guillaume le Conquérant. En 1067, Geoffroy est excommunié par un synode présidé par le légat pontifical Étienne.

Pendant ce temps, son frère Foulque, chassé par Guy-Geoffroy-Guillaume VIII, duc d'Aquitaine qui lui avait pris la Saintonge en 1062, ne peut se contenter de sa seigneurie de Vihiers et prend la tête de l'opposition baronniale. Il s'empare de Saumur le 25 février 1067.

Lorsque Foulque Réchin gagne à sa cause quelques-uns des plus puissants vassaux de Geoffroy le Barbu, son frère, excommunié, est abandonné par le clergé. Sûr du concours de ses alliés, il marche sur Angers le mercredi-saint 4 avril 1067 et, grâce àla trahison de Geoffroy de Preuilly, de Renaud II de Château-Gontier, de Giraud de Montreuil et du prévôt d'Angers, nommé Robert, s'empare de la personne du comte Geoffroy et le jette en prison. La punition des traîtres ne se fait pas attendre. Foulque Réchin ne peut ou ne veut pas préserver ses affidés de la vengeance populaire. Le lendemain jeudi-saint, une émeute terrible soulève la ville : Renaud de Château-Gontier, Geoffroy de Preuilly, Giraud de Montreuil, sont massacrés ; le prévôt, appréhendé à son tour, a bientôt après un sort semblable.

Après une courte réconciliation, les deux frères se brouillent à nouveau, et l'armée de Geoffroy III est battue par les hommes de Foulque IV sur le champ de bataille de Brissac-Quincé au mois d'avril 1068. Geoffroy III est emprisonné4 pendant plus de vingt ans, au cours desquels il devint fou, et ni le roi de France, ni le comte de Blois ne réussissent à convaincre Foulque IV de le libérer.

Il avait avant 1060 épousé Julienne, fille d'Hamelin, seigneur de Langeais, mais n'avait pas eu d'enfants

3.
manFoulques IV Réchin (le Revêche) D'ANJOU‏
Naissance ‎1043 Château-Landon,77570,Seine-et-Marne,Île-de-France,FRANCE,, Décès ‎21 avr 1109 Angers,49000,Maine-et-Loire,Pays de la Loire,FRANCE,‎, âge 65 ou 66 ans. Profession: Comte d'Anjou (1068-1109)
Foulques IV d'Anjou, dit « le Réchin » ou « le Querelleur » (né en 1043 à Château-Landon - mort le 14 avril 1109 à Angers), fut comte d'Anjou et de Tours de 1068 à 1109. Il était de la famille des Ingelgeriens et fils cadet de Geoffroy II Ferréol, comte de Gâtinais, et d'Ermengarde d'Anjou.

Un cadet parvenu chef de maison

Foulques partage avec son frère Geoffroy III « le Barbu » les biens de son oncle maternel, Geoffroy II d'Anjou dit Geoffroy Martel. Geoffroy, l'aîné, a la meilleure part : l'Anjou et la Touraine ; tandis que Foulques reçoit la Saintonge et la seigneurie de Vihiers.

En 1061, Guy-Geoffroy-Guillaume VIII, duc d'Aquitaine occupe la Saintonge, mais Geoffroy et Foulques le battent à Chef-Boutonne et Foulques récupère la Saintonge ; cependant pour peu de temps, car Guillaume la reprend l'année suivante et chasse l'armée de Foulques.

Ne voulant se contenter de la seigneurie de Vihiers, il prend la tête de l'opposition baronniale contre son frère, lorsque celui-ci s'empêtre dans une dangereuse lutte contre le clergé. Il s'empare de Saumur le 25 février 1067, puis d'Angers, le 4 avril 1067, capture son frère et l'emprisonne.

Foulques Réchin gagne facilement à sa cause quelques-uns des plus puissants vassaux de Geoffroy « le Barbu », son frère, abandonné déjà par le clergé et excommunié par le légat papal. Sûr de leur concours, il marche sur Angers le Mercredi saint 4 avril 1067 et, grâce à la trahison de Geoffroy de Preuilly, de Renaud II de Château-Gontier, de Giraud de Montreuil et du prévôt d'Angers, nommé Robert, s'empare de la personne de Geoffroy et le jette en prison. La punition des traîtres ne se fait pas attendre. Foulques Réchin ne put ou ne voulut pas préserver ses affidés de la vengeance populaire. Le lendemain, au Jeudi saint, une émeute terrible soulève la ville : Renaud de Château-Gontier, Geoffroy de Preuilly, Giraud de Montreuil sont massacrés ; le prévôt, appréhendé à son tour, a bientôt après un sort semblable.

Après une courte réconciliation, le combat reprend, et Foulques capture, dépose et emprisonne son frère à Chinon.

Certains de ses nouveaux vassaux, parmi lesquels Sulpice II d'Amboise, contestent son titre, il aura toujours affaire à une opposition en Anjou, où s'installe l'anarchie féodale. Pour s'assurer du soutien du roi Philippe Ier, il lui cède le Gâtinais. Il doit soumettre un par un ses vassaux turbulents, n'hésitant pas à prendre et incendier des châteaux.

Pour résister au duc de Normandie Guillaume le Conquérant, il conclut plusieurs alliances, mariant sa demi-sœur Hildegarde à Gui-Geoffroy-Guillaume VIII d'Aquitaine et sa fille Ermengarde d'Anjou au duc de Bretagne Alain Fergent. Il soutient aussi les barons du Maine en révolte contre le duc de Normandie.

Il a avec l'archevêque de Tours une querelle qui faillit le faire excommunier ; mais ses libéralités lui assurent l'indulgence des commissaires nommés par le pape pour examiner sa conduite. Bertrade de Montfort, sa femme, lui est enlevée par Philippe Ier de France, roi de France. Il doit aussi combattre la révolte de son fils Geoffroy IV Martel qui, plus tard, en commis du comté, est tué au siège de Candé en 1106. Après une domination politique reconnue de quarante-et-une années, il meurt à Angers en 1109.

Il a pour sœur Hildegarde Hérou, première dame de Montargis.

Il eut de nombreuses épouses. Geoffroy Martel lui donne comme première femme la fille du fidèle Lancelin II, seigneur de Beaugency, Hildegarde de Beaugency. Elle est la mère de :

Ermengarde d'Anjou (morte en 1146), mariée à Guillaume IX, duc d'Aquitaine et comte de Poitiers, puis à Alain IV Fergent, duc de Bretagne.

Veuf, il se remarie avec Ermengarde de Bourbon, fille d'Archambaud IV, sire de Bourbon. Il la répudie et arrange le remariage de celle-ci avec Guillaume de Jaligny. Foulques et Ermengarde ont eu :

Geoffroy IV Martel (mort en 1106), qui fut co-comte d'Anjou.

Foulques épouse en troisièmes noces le 21 janvier 1076 Aurengarde ou Orengarde de Chatelaillon, fille d'Isembard, seigneur de Châtel-Aillon. Il la répudie en 1080, et l'enferme dans le donjon de Beaumont-lès-Tours. Le comte très vert s'engage alorsauprès de diverses maisons, en quête de jeune compagne.

Il épouse une fille de Gautier Ier, comte de Brienne.

Il répudie cette dernière avant 1090 pour épouser Bertrade de Montfort (morte en 1117), fille de Simon Ier, seigneur de Montfort et d'Agnès d'Évreux. Foulques et Bertrade eurent plusieurs garçons dont :

Foulques V « le Jeune » (vers 1090 mort en 1144), comte d'Anjou, puis roi de Jérusalem.

Sa jeune épouse Bertrade le quitte en 1092, « l'an que Philippe prit femme Bertrade, femme de Foulques, comte d'Anjou », nous livre une étonnante chronique : Bertrade, consentante, est enlevée par le roi Philippe Ier.

Foulques n'a que l'embarras du choix pour lui trouver des remplaçantes, officieuses ou officielles1. Mais le vieil homme politique s'abstient de la remplacer pour exploiter politiquement cet adultère.

La stratégie de Barbe Bleue qu'applique Foulques le Réchin à ses femmes ou ses filles correspond aussi à celle qui lui permet, à l'instar des patrons politiques de son siècle, de contrôler les échanges matrimoniaux. Elle ne vise qu'à accroître son pouvoir, quoi qu'il en coûte à l'être ainsi manipulé, la plus faible créature étant souvent féminine. L'histoire de Corba, apparentée au sire d'Amboise, est édifiante.

Foulques le Réchin semble avoir surveillé avec une grande acuité les contrées sous sa protection ainsi que ses proches voisins. Sans oublier son intérêt, il a aussi contrôlé la vie de petites héritières, nous connaissons celle de Corba qui possédait de son père Foucois un des trois châteaux d'Amboise. Corba est d'abord gardée vierge par sa famille. Sulpice d'Amboise, le frère de sa mère, se garde de la marier pour garder la haute main sur le bien. Mais Foulques Réchin fait pression, négocie et obtient la main de Corba pour un de ses chevaliers familiers, qui garde déjà le troisième château d'Amboise.

Mais la vie de château n'attire pas le jeune marié qui décide de partir en croisade avec son cousin Hughes. Il y meurt. Dès la nouvelle connue, Foulques Réchin sans demander avis à quiconque, et encore moins consulter la famille du défunt, prend latutelle de la jeune veuve Corba et la remarie prestement à Achard de Saintes, un chevalier très âgé devenu gardien de château. Comme ce dernier a payé à Foulques une forte somme d'argent pour sa nouvelle épouse, Foulques Réchin est doublement satisfait car les châteaux sont bien gardés. Mais Hughes qu'on croyait également trépassé revient de croisade, Achard prend peur et tremblant qu'on ne lui arrache sa dulcinée, la confie à son frère cellérier de Saint-Martin à Tours.

La jeune Corba, trop protégée et constamment sous surveillance à la vue de nouvelles gens survenant à Tours, s'ennuie. Elle aperçoit pourtant un bourgeois d'Amboise, lui signale à la dérobée sa condition de captive et se fait enlever. Ayant repris contact avec son lignage, elle ne souhaite revoir son vieux mari qui, dépité de ses déboires, meurt de chagrin. Sa famille ne commet plus la première erreur, et comme elle s'est placé sous leur contrôle, elle fait épouser à la nouvelle veuve un chevalier obligé d'Amboise. Mais il part vite rejoindre la croisade lancée par Guillaume d'Aquitaine. Cette troupe emmène aussi les femmes, Corba qui est du voyage disparaît lorsque la gigantesque armée croisée est encerclée, puis massacrée et vaincuepar les Turcs.


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