Fiche familiale
woman‎Marquise DE POSQUIERES‏‎, fille de Elzéar II DE POSQUIÈRES et Guillelma DE SABRAN‏.
Naissance ‎± 1165 Vauvert,30600,Gard,Occitanie,FRANCE,, Décès ‎± 1210 Anduze,30140,Gard,Occitanie,FRANCE,‎, âge approximativement 45 ans. Profession: Dame de Posquières
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Enfants nés de cette union :

H Pierre-Bermond VI d'Anduze (vers 1185 ou 1190-1215), Seigneur d'Anduze, qui épousera en 1202 Constance de Toulouse (vers 1178-1260)

H Bernard VIII d'Anduze (vers 1189-vers 1223), Seigneur des Portes, qui épousera Vierne de Châteauneuf-Randon (née vers 1185), Dame du Luc

F Sibylle d'Anduze (vers 1191 ou 1192-1257) qui épousera vers 1210 Raymond II de Narbonne-Pelet (vers 1175-1227), Comte de Melgueil

H Bermond d'Anduze (vers 1193-1244), Évêque de Viviers

F Vierne d'ANDUZE 1199- qui épousera Guy II de Châteauneuf-Randon

F Marie Bernard d'Anduze (né vers 1194) qui épousera Archambaud II de Périgord (vers 1185-1239)

Marié/ Relation avec:

manBernard VII D'ANDUZE‏, fils de Bernard VI D'ANDUZE et Eustorge INCONNUE ?‏.
Naissance ‎± 1160, Décès ‎± 1223‎, âge approximativement 63 ans. Profession: Seigneur d'Anduze , de Sommières, de Lecques, de Portes et de Largentière Marquis du château d'Anduze Coseigneur d'Alès 1168-1223
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Bernard VII marié à Marquise : Il gouverne de 1180 environ jusqu en 1223. Il gère ses possessions à partir de son château d Anduze, il lève des impôts, rend la justice, perçoit les péages et fait respecter la paix dans ses domaines. Soucieux d étendre la liberté de ses sujets, il accorde des privilèges, " les coutumes »" aux cités. En 1187, aux habitants d Anduze, en 1200 à ceux d Alais et en 1222 à ceux de Sommières .

Généreux, il concède de nombreuses donations aux abbayes . Erudit, il est l ami et le protecteur des troubadours .

D après Mazon (p 487), les possessions des Anduze à Largentière remonteraient à l année 1190. Le 8 juillet de cette année là, Nicolas, évêque de Viviers concède en fief à Bermond (s agit-il simplement d une confusion de prénom ?) d Anduze un sixième de Largentière, de Sigalières, de Chassières…… avec leurs revenus sur les hommes, justice, fours, moulins, bans, tailles, leudes et marchés……

En 1183, Bernard d Anduze fait une donation à la confrérie de Sommières pour le rétablissement de la paix que le comte de Toulouse conclut avec le roi d Aragon. Le 20 mars 1194, Bernard VII, seigneur d'Anduze, Sauve, Sommières et en partie d'Alès est présent à la donation que Raymond V de Toulouse fait à Guillaume de Montpellier du Château de Frontignan. En 1197, il est caution pour Bernard, comte de Comminges, dans son contrat de mariage avec Marie de Montpellier. En juillet 1198, Bernard transige avec Raymond VI, comte de Toulouse, Nicolas évêque de Viviers et Aymard de Poitiers comte de Valentinois, au sujetde leurs prétentions sur les mines d'argent près de Largentière. Il en conserve un sixième.

En mars 1199, Il rend hommage avec son fils Pierre Bermond, à Guillaume, évêque d'Uzès, pour les châteaux de Saint-Ambrois, Montallet et Genouiac. En septembre 1199, Bermond V, co-seigneur de Sommières, lointain cousin de Bernard d Anduze, rend hommage à ce dernier pour son château de Montmirat. La seigneurie de Sommières retourne à la branche aînée à la mort de Bermond V (Bertier de Sauvigny).Le 3 septembre 1200, Bernard confirme au prieur de Sauve l'hommage que son grand père Bernard avaitbien voulu lui rendre pour la viguerie de Portes.*

Dans son testament du 4 novembre 1202, Guilhem VIII, seigneur de Montpellier, choisit Bernard d Anduze comme protecteur de ses enfants.

En 1208, Il donne avec son fils Pierre-Bermond tout ce qu'il a dans le diocèse d'Agde à l'abbaye de Valmague et en 1216, il offre la ville de Saint-Martin de Garrigues à la même abbaye.

Bernard et son fils Pierre-Bermond assistent, comme plusieurs autres barons languedociens, à la cérémonie humiliante à laquelle se soumet Raymond VI de Toulouse, dans l église de Saint-Gilles, pour obtenir la levée d excommunication lancée contre lui en 1207 et 1208 pour avoir favorisé les Albigeois.

En février 1214, confirmation d une donation de treize métairies (mansos), faite à l abbaye de Bonneval en Rouergue, par Bernard VII, seigneur d Anduze, et par son fils aîné Pierre-Bermond VI, seigneur de Sauve .

Bertier de Sauvigny rapporte que Raymond-Gaucelin, seigneur de Lunel, ayant fait son testament le 5 avril 1215, sa veuve et les tuteurs de son fils Pons n osèrent l ouvrir sans en avoir obtenu la permission de Bernard d Anduze, leur suzerain, ce qui fut fait le 4 juillet 1215.

Bernard d'Anduze et Marquise vendent, en mars1216, à l'hôpital Notre-Dame du Puy, au prix de 8000 sous du Puy, le château de Fressac (dioçèse de Nîmes) . Pierre-Bermond et autre Bernard, cités dans l acte, seraient-ils les frères du vendeur comme laffirme l auteur du Nobiliaire du Velay et de l ancien diocèse du Puy ou, plus probablement, son fils et son petit-fils ?

Le 12 avril 1217, Bernard confirme avec Pierre-Bermond, son petit fils, Bernard et Bermond ses enfants, les privilèges qu'il a accordés 30 ans plus tôt aux habitants d'Anduze et leur promet de ne lever ni taille ni exaction sur eux. Il règle ensuite la manière dont doit être exercée la justice. Il accorde des privilèges similaires et donne la coutume à Alès en 1216 et à Sommièresen 1222 .

Marquise , a mis au monde au moins cinq enfants, dont :

- Pierre-Bermond l aîné, il unit la famille d Anduze à celle du plus puissant seigneur du Midi : vers 1200, il épouse Constance, fille de Raimond VI, Comte de Toulouse . L on peut estimer, à juste titre, qu à cette période, la famille d Anduze avait atteint son apogée ;

- Azalais épouse d Odilon de Mercoeur ;

- Bermond, évêque de Viviers, décédé entre 1232 et 1233. Son église profite de la ruine de Raymond VI de Toulouse en s attribuant un tiers de la seigneurie de Largentière. Dès son avènement, Raymond VII veut récupérer les fiefs de son père et Bermond est la cible des attaques des troupes toulousaines. Après un échec en fin 1222, Raymond VII revient en forceen juillet suivant et s empare de la ville. Bermond en appelle au pape Honorius III qui invite alors le comteà restituer lesbiens de l Église de Viviers ; Le Toulousain maintient ses troupes et l ultimatum dupape demeure sans effet. En 1226, sur la demande d Honorius, le roi Louis VIII de France, à la tête d une armée de 100 000 hommes, entre en Languedoc et récupère Largentière. À la suite du traité de Paris de 1229, le sénéchal de Beaucaire somme l évêque de Viviers de se reconnaître vassal du roi Louis IX. Bermond proteste et le sénéchal saisit le temporel de son diocèse et ses biens propres. Bermond d Anduze se plaint alors à l empereur qui ne lui apporte aucun soutien. En dehors de ses démêlés avec le comte de Toulouse etleroi de France, Bermond d Anduze se montre fort actif et liquide, le 8 septembre 1223, le procès entre son frère, Pierre-Bermond VI, et Vierne, sa belle-soeur, au sujet des péages de la ville d Alès. En 1228, il siège au quatrième concile d Orange ;

- Bernard VIII époux de Vierne du Luc ; une lettre du Pape Innocent III, datée du 15 janvier 1216 et concernant Bernard d Anduze le Jeune est collationnée dans le Bullaire de Magdelone. Resté fidèle au roi de France, il reçoit certains biens ayant appartenus à son neveu Pierre-Bermond VII dont il rend hommage à Amaury.Le 15 avril 1220, Bernard d Anduze, fils de Bernard, notifie avoir reçu en fief d Amaury de Montfort une moitié de la ville d Alès (Layettes du Trésor des chartes ;

-- Sybille femme de Raimond Pelet II de Narbonne ;

Nous remarquons que les trois fils de Bernard ne suivent pas la même politique dans ce conflit opposant le roi de France et son vassal, le comte de Toulouse. Chacun cherche son intérêt, parfois même, au détriment d un autre membre de la famille.

- ascendance voir H & G N°° 136 page 279

mais ici, selon l'auteur de cet article (Dominique de Roquefeuil), Bernard d'Anduze serait le fils de Bertrand x Adelais de Roquefeuil (et non son petit-fils), et le frère de Bernard x Eustorge.

http://roquefeuil.net/2016/01/avancee-de-la-recherche-historique-la-maison-de-roquefeuil-serait-en-fait-la-branche-ainee-de-la-maison-danduze/

Attesté en 1189 & 1198.

article LCC N°° 114 :" Bernard VI et Bernard VII ne seraient qu'un seul et même personnage.

En janvier 1175, il donna des exemptions à l'abbaye de Franquevaux [DV t.VIII, p. 305], et le 13 mars 1175 il fit hommage à l'évêque de Nîmes pour les châteaux de St-Bonnet et de Montpezat,de Lèques et de tous les mas qu'il avait en Salaves et Anduze et que l'on trouvait dans les anciennes chartes. Ce dernier acte précise qu'il était le fils d'Azalïs [DV, t.VIII, p. 304]. Il fut présent à un hommage donné par Raymond comte de Toulouse au seigneur de Montpellier, en décembre 1174[DV, t. VI, p.62 et t. VIII, p. 302]. Il est cité dans un accord entre le comte de Provence et Guillaume de Montpellier,en 1175. Il aurait donné un fief à Pons Pierre, seigneur de Ganges, le 27-03-1175.

En 1183, il fit une donation à Sommières [DV, t. VIII, p. 355]. Il fit plusieurs donations à l'abbaye de Bonneval en 1171 , en novembre 1176 ] et en octobre 1181 . Il fit une nouvelle donation à cette abbaye le 25-10-1184 , spécialement pour le salut de l'âme de son frère P. Bermond. Le même jour, il confirma une donation faite par Uguette de la Coste . C'est dans cet acte qu'est précisé que Guillaume de Calmont, évêque de Cahors,étaitl'oncle de son père.Le 13-12-1215, il confirma, avec son filsPierre-Bermond, sa donation de 1184 ].

Il fut témoin le 29-05-1194 à la donation de Raymond V de Toulouse à Guillaume de Montpellier du château de Frontignan [DV,t. VIII, p.427]. Il aurait été caution du comte de Comminges dansson contrat de mariage avec Marie de Montpellier, en 1197. Il aurait transigé avec le comte de Toulouse, l'évêque de Viviers, le comte de Valentinois, au sujet des mines d'argent de Largentières, dont il reçut un sixième en 1198. Il aurait rendu hommage avec Pierre Bermond, son fils, à l'évêque d'Uzès, en mars 1199, pour les châteaux de St-Ambroix, Montalet et de Genouillac.

Il aurait été désigné comme protecteur des enfants de Guillaume de Montpellier, dans son testament de 1202. Il aurait confirmé, le 3-11-1200, l'hommage de son aïeul Bernard au prieur de Sauve, pour sa viguerie de Portes.
Le 17-6-1704, il est témoin immédiatement après le comte de Toulouse d'un accord entre l'évêque de Maguelonne et le roi d'Aragon [DV, t. VIII, p.522].

En 1205, il assista avec son fils Pierre-Bermond aux fiançailles de Sancie d'Aragon, fille de Pierre III et de Marie de Montpellier, avec Raymond V de Toulouse.

Il aurait fait en 1208, avec son fils Pierre-Bermond, donation de tout ce qu'il avait dans le diocèse d'Agde à l'abbaye de Valmagne ; il augmente cette donation en 1216 [Mss Latin12760, p.429]. Avec son fils, le 18-6-1209, ilaurait prêté serment aulégat Milon. Le 13-08-1210, il fut cité dans l'accord entre le comte de Toulouse et l'évêque de Viviers B. (sans doute Bermond) [DV t. VIII, p.592].La veuve et les tuteurs du fils de Raymond Gaucelin de Lunel l'auraient reconnu, avec son fils Pierre-Bermond, comme leurs seigneurs, le 4-7-1215 .

Le 10-4-1217, avec Pierre-Bermond son petit-fils, Bernard et Bermond ses enfants, il aurait confirmé aux habitants d'Anduze les privilèges qu'il leur avait accordés 30 ans auparavant. Il aurait donné des privilèges à Alais en 1215 et à Sommières en1222.

Il mourut vers 1223.

"TEMOIGNAGES RELATIFS AU MARIAGE DE MARIE DE MONTPELLIER AVEC LE COMTE BERNARD IV DE COMMINGES, 28 JANVIER 1212. Ce sont les dépositions des témoins qui ont prêté serment concernant la reine Marie, que B[ernard], abbé de Valmagne, produisit publiquement par commission de messeigneurs Raymond évêque d'Uzès et par Arnaud abbé de Cîteaux.Le seigneur B[ernard] d'Anduze dit sous serment que le marquis Boniface engendra Boniface, le Marquis Guillaume et Sibylle. De Boniface fut issue Marquise épouse de Bernard d'Anduse, qui fournit seulement un témoignage.

De Guillaume est issue en vérité la comtesse de Bigorre;et de celle-ci est issue une autre [comtesse de Bigorre] qui fut l'épouse de Bernardon comte de Comminges.
Sibylle fut l'épouse de Guilhem de Montpellier, de celle-ci fut issu Guilhem de Montpellier, grand-père paternel de la reine Marie. Il entendit cela il y a 6 années. Et il dit sous serment qu il croyait que cela était vrai.

Il ne connait pas le nom de la comtesse de Bigorre. De même, il dit que le comte Renaud de Besançon avait deux filles, d'une est issue la mère de ce Bernard d'Anduze et aïeule de Bernard de Comminges,et de l'autre qui est appelée duchesse est issu le père de la reine Marie, et il croit que la reine Marie fut l'épouse de Bernard de Comminges, et qu il eut de celle-ci un fils et des filles.

De plus il dit qu il est lui-même de sa parentèle, et que lui-même ldit à Guillaume, père à la reine Marie, avant qu il ne fasse un contrat de mariage, parce qu ils étaient parents. Cela a été dit quand ils avaient parlé du mariage devant être contracté entre damoiselle Marie et le comte susdit....".



Comme les Roquefeuil, les Anduze, leurs cousins, battaient monnaie à l'atelier de Sommières vers 1236. Au treizième siècle la ville d Alais appartenait à deux maisons illustres du Languedoc unies par les liens du sang :
- aux sires de Pelet branche des anciens vicomtes de Narbonne ;
- et aux sires de Bermond d'Anduse.

Raymond de Pelet couvrit le nom qu il portait d unegloire immortelle durant la première croisade moins heureux les Bermond n'inscrivirent le leur quedans l histoire des troubles religieux qui déchirèrent le Languedocpendant une partie de ce siècle.

Les comtes de Toulouse et leur entourage - Laurent Macé :

"Parmi les grands lignages représentés auprès des comtes de Toulouse, figure celui des Sauve-Anduze, dont certains cadets, seigneurs d'Alès et du pays environnant, se dénomment aussi Pelet . Durant le XII ème siècle, les gardiens de la porte des Cévennes se trouvent plutôt dans l'orbite des seigneurs de Montpellier avec lesquels ils ont noué d'étroits liens familiaux. D'autres unions matrimoniales, notammment celle conclue entre Bernard d'Anduze et Ermengarde de Narbonne, les attirent nécessairement dans le camp barcelonais. Ce n'est qu'à la fin du règne de Raimond V de Toulouse qu'une partie de ce lignage se rapproche de la dynastie toulousaine. Mais en fait, la famille est déchirée entre le soutien à la cause raimondineet l'opportunité d'acquérir une certaine indépendance. En épousant Béatrice, comtesse de Mauguio, et en mariant sa fille Ermessende à son parent Peire Bermond V seigneur de Sauve , Bernard Pelet tente de fonder un rameau melgorien et d'acquérir une certaine indépendance, en dépit de la politique territoriale descomtes de Toulouse. En fait, cette famille suit une délicate politique de bascule, entreprise d'autant plus difficile à suivre que chaque branche n'adopte pas les mêmes choix stratégiques. Cette attitude est manifeste durant la croisade contre les Cathares. Certains membres de ce lignage prennent parti pour les croisés et tentent de profiter de la situation pour s'émanciper ; d'autres soutiennent le camp des toulousains, comme les Roquefeuil, branche cadette des Anduze, qui depuis l'union contractée au milieu du 12ème siècle entre Bertrand d'Anduze et Adalais héritière des Roquefeuil, contrôle plusieurs vallées cévenoles ainsi que la vallée rouergate de Nant".

Enfants:
1.
womanSybille D'ANDUZE‏
Naissance ‎1183, Décès ‎1257‎, âge 73 ou 74 ans. Profession: Dame d'Anduze
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2.
manPierre-Bermond VI D'ANDUZE‏
Naissance ‎± 1189 Seigneur de Sauve, Coseigneur d'Alès, Seigneur de Sommières, Coseigneur d'Anduze, Décès ‎1215 Rome- Italie,,,,,‎, âge approximativement 26 ans. Profession: Seigneur de Sauve, de Somnières et d' Anduze, chevalier croisé en 1202
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