Fiche familiale
woman‎Judith DE FLANDRE‏‎, fille de Baudouin IV dit Belle Barbe DE FLANDRE et Hélène DE NORMANDIE‏.
Naissance ‎± 1031 Bruges,,Flandre-Occidentale,Flandre,BELGIQUE,, Décès ‎11 mar 1094‎, âge approximativement 63 ans
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Judith de Flandre ou Judith Fausta van Vlaanderen (1031/1035 - 5 mars 1094) était la fille du comte Baudouin IV de Flandre. Elle est mariée en 1051 avec Tostig Godwinson, comte de Northumberland, et en 1071 avec Welf IV, duc de Bavière.

Réputée pour sa collection de livres et de manuscrits enluminés, elle lèguera celle-ci à l'abbaye de Weingarten, à laquelle elle laissera également à sa mort la relique héritée de Baudouin V en 1067, qui contient, selon la légende, une goutte du sang de Jésus mélangé avec de la terre. C'est l'origine de la procession du Saint-Sang à Weingarten.

Judith naît entre 1030 et 1035 à Bruges. Elle est la fille unique de Baudouin IV, comte de Flandre, et de sa deuxième femme, Éleonore de Normandie, fille de Richard II de Normandie et de Judith de Bretagne. Elle a un demi-frère du premier mariage de son père, Baudouin V, comte de Flandre, qui succède à leur père à sa mort, survenue alors que le jeune princesse n'est âgée que de deux ans (certains historiens affirment qu'elle serait en fait la fille de Baudouin V et non de Baudouin IV). Elleest par ailleurs la tante de Mathilde de Flandre, qui épousera Guillaume le Conquérant, le premier roi normand d'Angleterre. Guillaume est également le cousin germain de Judith puisque fils de son oncle maternel, le duc Robert de Normandie.
Premier mariage

A une date inconnue avant septembre 1051, Judith épouse son premier mari, Tostig Godwinson, frère cadet d'Harold, qui sera brièvement roi d'Angleterre en 1066 avant d'être battu à Hastings et tué par Guillaume le Conquérant. En septembre 1051, elleest contrainte de fuir l'Angleterre pour se réfugier à Bruges en compagnie de son mari et de sa belle-famille après la participation de Tostig à la rébellion armée de son père contre le roi Édouard le Confesseur. Ils retournent cependant en Angleterre l'année suivante.

Il est fait comte de Northumbrie en 1055 et il est certain que son mariage avec une princesse de si haute lignée l'aide à assoir sa position à la tête du comté.

Le couple aura plusieurs enfants dont le nom et le nombre sont inconnus. Ils sont désignés dans la Vita Ædwardi Regis comme "non sevrés" à l'époque de la mort de leur père. Tostig semble avoir eu par ailleurs au moins trois fils naturels de maîtresses inconnues.

Judith est décrite comme une femme pieuse et curieuse. Sa piété s'exprime dans les nombreuses donations et les présents qu'elle offre à l'église St Cuthbert de Durham, dont des terres et un crucifix ornementé. Ce dernier aurait été un don fait au saint pour l'apaiser après qu'elle se soit insurgée contre la règle interdisant aux femmes l'accès à la cathédrale où se trouvaient ses reliques. Judith, mécontente de ne pouvoir, en tant que femme, accéder à l'église alors qu'elle souhaitait se recueillir sur la tombe du saint, avait décidé de défier l'interdit en envoyant sa servante à l'intérieur de l'église pour voir ce qu'en seraient les répercussions (si tout s'était déroulé sans heurts, Judith prévoyait de s'y rendre ensuite elle-même); alors que la femme était sur le point d'entrer dans le cimetière de l'église, elle fut frappée par un vent violent et soudain qui la laissa infirme avant de la tuer. Judith, pour conjurer le sort, fit alors fabriquer spécialement le crucifix pourle tombeau de Saint Cuthbert. Tout au long de sa vie, elle rassembla et commanda de nombreux livres et manuscrits enluminés, dont certains subsistent, et notamment les Évangiles de la comtesse Judith, actuellement conservés à la Pierpont Morgan Library à New York. Ils furent réalisés par des scribes et des artistes anglais dans le but de rappeler à la postérité la générosité de Judith envers l’Église.

En Octobre 1065, la Northumbrie se rebelle contre le gouvernement de Tostig. Son frère, Harold, persuade le roi Édouard d'accepter les exigences des rebelles, ce qui provoque un échange acrimonieux entre les deux frères, Tostig allant jusqu'à accuser Harold de fomenter la rébellion. En novembre, Tostig est banni par le roi Édouard et le couple doit fuir avec ses enfants pour se réfugier chez le demi-frère de la comtesse, en Flandre. Le comte Baudouin fait Tostig châtelain de Saint-Omer. En mai 1066, avec l'accession d'Harold au trône d'Angleterre, Tostig retourne dans son pays à la tête d'une flotte fournie par Baudouin, dans le but de se venger de son frère. Il s'allie avec le roi Harold III de Norvège mais tous deux sont tués le 25 septembre 1066 à la bataille de Stamford Bridge par les forces du roi Harold.

Marié/ Relation avec:

manWelf IV DE BAVIÈRE‏, fils de Azzo II DE ESTE et Gunegonde D'ALTDORF‏.
Naissance ‎± 1035, Décès ‎13 nov 1101 Paphos sur L'Île de Chypre,,,,,‎, âge approximativement 66 ans. Profession: duc de Bavière
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Welf IV, parfois appelé Guèlfe, né vers 1035 et mort le 6 novembre 1101 à Paphos sur l'île de Chypre, fut duc de Bavière de 1070 à 1077 puis de 1096 jusqu'à sa mort. Il est issu à la fois de la Maison italienne d'Este par son père et, par sa mère Cunégonde d'Altdorf, de la dynastie germanique des Welf, dans la généalogie desquels il est nommé Welf IV. Cela fait de lui l'ancêtre des maisons de Brunswick et de Hanovre.


Il est un aïeul à la 25e génération de la Reine Élisabeth II.

Enfant:

1.
manHenri IX dit Henri le Noir DE BAVIÈRE‏
Naissance ‎1074, Décès ‎20 déc 1126‎, âge 51 ou 52 ans. Profession: duc de Bavière
Henri IX de Bavière, dit Henri le Noir (allemand: Heinrich der Schwarze), né vers 1074 mort le 13 décembre 1126, membre de la Maison Welf, est duc de Bavière de 1120 à 1126.

Henri est le fils cadet du duc Welf Ier de Bavière et de sa deuxième épouse, Judith de Flandre, fille du comte Baudouin IV et veuve de Tostig Godwinson.

Dans sa jeunesse, il gère les biens de sa famille situés au-delà des Alpes, autour d'Este, dont la dynastie est issue.

Son mariage à Wulfhilde, fille du duc Magnus de Saxe, aux alentours de 1095, lui donne accès à une partie du fief de Billung, près de Lunebourg, qui formera, plus tard, le cœur du duché welf de Brunswick-Lüneburg). Il aspire à succéder à son beau-père à la tête du duché de Saxe mais à la mort de Magnus sans héritier mâle, en 1106, l'emepereur Henri V fait endosser le titre à son féal Lothaire de Supplinbourg.

Henri conserve malgré cela une relation étroite avec la dynastie salienne au pouvoir. En 1116, il accompagne l'empereur dans sa deuxième campagne d'Italie destinée à lui permettre de mettre la main sur les territoires de la défunte marquise Mathilde de Toscane, qui, après sa séparation du frère aîné d'Henri, Welf II, en 1095, a légué l'ensemble de ses biens à la papauté.

En 1120, Henri succède sous le nom d'Henri IX à Welf II, mort sans descendance. Deux ans plus tard, il joue un rôle majeur dans le Concordat de Worms, qui va enfin mettre un terme à la querelle séculaire des investitures entre le pape et l'empereur.

A la mort d'Henri V en 1125, le duc Henri IX occupe à nouveau une place prépondérante dans la politique de son temps, en soutenant d'abord la candidature au trône impérial de son gendre, Frédéric II de Souabe, puis celle de son vieux rival, Lothaire de Supplinbourg, probablement après l'engagement pris par Lothaire de marier sa fille unique et héritière, Gertrude, au fils aîné d'Henri IX, Henri le Superbe. Le mariage est conclu en mai 1127. Le froid entre les Welf et les Hohenstaufen durera jusqu'au XIIIème siècle (Guelfes et Gibelins).

Après la tumultueuse victoire de Lothaire, ce dernier bannit Frédéric II mais les forces impériales ne parviennent pas à conquérir les terres des Hohenstaufen en Souabe. En 1126, Henri IX abdique en faveur de son deuxième fils et se retire à l'abbaye de Weingarten, fondée par ses parents, probablement pour ne pas avoir à participer aux poursuites engagées contre son gendre.

Il meurt peu après et est inhumé à Weingarten. Wulfhilde ne lui survivra que de 16 jours. Son surnom d'Henri le Noir ne remonte qu'au XIIIème siècle. Tant Frédéric Barberousse que son grand rival Henri le Lion sont ses petits-fils.
Descendance

Judith († 1130/31), épouse Frédéric II de Souabe, mère de Frédéric Barberousse ;
Henri le Superbe, duc de Bavière :
Saint Conrad ;
Sophie, épouse Berthold III de Zähringen († 1122) puis Léopold de Styrie ;
Wulfhilde, épouse le comte Rodolphe Ier de Bregenz ;
Mathilde († 16 mars 1183) épouse le magrave Diepold IV de Vohburg, puis en 1129, le comte Gérard III de Sulzbach (1114 - † 28 octobre 1188).
Welf VI (1115 † 1191), margrave de Toscane (1152-1195) et duc de Spolète (1152-1160 et 1167-1171).
Wilfried († 1160).

Adalbert, abbé de Corvey.


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