Fiche familiale
woman‎Talesa Sanchez D'ARAGON de MONTANER‏‎, fille de Sancho Ramirez Le Bâtard D'ARAGÓN et Talèse Béatrice DE MONTANER‏.
Naissance ‎± 1070, Décès ‎après 1147‎. Profession: Vicomtesse de Montaner
Talesa d'Aragón (décédée après 1147 ) était une noble aragonaise , épouse du vicomte Gastón IV de Béarn dit le croisé devient vicomtesse entre 1131 et 1134 à la mort de son mari. Pendant les absences de son mari et après la mort de son fils CéntuloVI de Béarn en 1134, elle est à la tête du vicomté de Béarn.

Talèse était la fille de Sancho Ramirez d'Aragon dit le Bâtard Comte de Ribagorza et d'Aybar, frère naturel du roi d'Aragon Sanche Ier d'Aragon et petite fille de Ramire 1er roi d'Aragon. Elle épousa vers 1090 Gaston (futur Gaston IV dit le croisé)fils du vicomte de Béarn Centulle V. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner, petit territoire voisin dans le comté de Bigorre, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de Béarn.

Les rapports entre la vicomté béarnaise et le royaume d'Aragon restent réguliers et étroits tout au long du xie siècle. Le mariage de Gaston IV avec Talesa d’Aragon, fille du comte aragonais Sancho Ramirez et cousine d’Alphonse 1er, confirme et renforce les liens entre les dynasties des deux principautés pyrénéennes.

Entre 1096 et 1101, alors que son mari participait à la première croisade, Talèse s'occupa de l'administration du Béarn, avec l'aide d'un conseil de nobles. Elle fit de même quelques années plus tard lors des longs et fréquents séjours avec son mari en Aragon. Talèse apparaît dans les registres historiques comme la fondatrice d'établissements religieux.

Elle eut quatre enfants, tous de Gaston IV :

Guiscarde de Béarn, l'aînée, mariée avec Pierre II, vicomte de Gabarret.
Une autre fille, dont le nom commence par N, fut mariée en 1110 avec Bernard Ezi, seigneur d'Albret.
Centulle, né en 1102 et décédé entre 1124 et 1128.
Un second Centulle, né peu après 1128 sera vicomte de Béarn de 1131 à 1134 sous le nom de Centulle VI.

À la mort de Gaston IV en 1131, Talèse assura la régence, Centulle VI étant encore mineur. Celui-ci mourut peu après, à la bataille de Fraga en 1134 et la vicomté passa au fils de Guiscarde, Pierre, encore très jeune, et par conséquent Talèse continua d'exercer la régence.

Peu après, le royaume voisin d'Aragon fut secoué par le conflit successoral engendré par le testament du roi Alphonse Ier d'Aragon, mort en 1134. Talèse prit parti contre son cousin Ramiro II d'Aragon dit le Moine, qui en représailles lui retira les seigneuries de Saragosse et d'Uncastillo, qu'elle avait héritées de son mari. Après l'intervention du pape, la couronne aragonaise revint au comte Raimond-Bérenger IV de Barcelone. Celui-ci, afin de restaurer les relations avec le Béarn, accorda à Talèse les droits sur Huesca et Bespen, ainsi que sur la basilique de Nuestra Señora del Pilar de Saragosse, où son mari était enterré.

À la mort de Gaston IV en 1131, Talesa prit la direction de la maison de Béarn et gouverna à toutes fins utiles son domaine en tant que vicomtesse de iura en tant que son fils Centius VI , décédé peu après, dans la bataille de Fraga 1134, ensuite le vicomté sont passés au fils de sa fille Guiscarda, Pierre, avec lequel Talesa a continué à agir comme régente.



La date du décès est inconnue , mais Talesa sait qu'il était après 1147.


Marié ‎± 1090, âge approximativement 20 ans (marié(e) approximativement 40 ans) avec:

manGaston IV dit le Croisé DE BÉARN‏, âge lors du mariage approximativement 16 ans, fils de Centulle V le Jeune DE BÉARN et Gisla D'ARMAGNAC‏.
Naissance ‎1074, Décès ‎1130‎, âge 55 ou 56 ans. Profession: Vicomte de Béarn, chevalier croisé
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Gaston de Béam est l'héritier d'un lignage qui trouve ses origines aux de l'An Mil et qui acquiert son indépendance avec la disparition de la dynastie ducale de Gascogne à la fin du premier tiers du XIe siècle. Depuis lors, Centulle IV (1022-1056),Centulle V (1056-1090) et Gaston lui-même (1090-1130) tentent, avec un succès inégal, de consolider, à partir d'un noyau territorial formé par la plaine des gaves de Pau et d'Oloron, leur hégémonie sur une poignée de vallées pyrénéennes situées entre le Comminges et le Labourd. Les difficultés de cette tâche d'une part et, d'autre part, les visées du lignage royal aragonais sur la Bigorre expliquent probablement l'alliance conclue par Centulle V avec Sancho Ramirez, vers 1080, alliance qui englobe aussi Gaston qui est encore très jeune. Il s'agit d'un pacte qui implique l'entrée des vicomtes béarnais dans la vassalité des rois d'Aragon. En vertu de cet accord, Gaston reçoit comme épouse Talesa, fille du comte Sancho
Ramirez, frère illégitime du monarque du même nom. Les liens entre les deux dynasties sont donc déjà bien développés au moment où Gaston entreprend son pèlerinage à Jérusalem d'où il revient, selon sa propre affirmation, « avec grand honneur » au début de 1101.

Vicomte de Béarn, se signala avec Tancrède de Hauteville à la prise de Jérusalem par un trait d'humanité. Attendris par les prières et les cris des musulmans qui s'étaient réfugiés dans le temple de Salomon, ils leur accordèrent la vie et les recueillirent à l'abri de leurs bannières. Armes: d'or, à deux vaches de gueules, accolées, accornées et clarinées d'azur.

Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, fut vicomte de Béarn de 1090 jusqu'à sa mort en 1130. Son surnom le Croisé est dû à son rôle pendant la première croisade. Il portait également le surnom de seigneur de Saragosse, après avoir mené la conquête de cette ville pour le compte d'Alphonse Ier d'Aragon, de seigneur lieutenant de Barbastro, lieutenant d'Uncastillo, et gentilhomme d'Aragon.

Il était le fils de Centulle V, vicomte de Béarn et de sa cousine Giséla, dont l'union fut rompue en 1074 à la suite de l'injonction du pape Grégoire VII en raison de leurs liens de consanguinité, prohibés par l'Église. Ses demi-frères Bernard et Centulle furent comtes de la province voisine de Bigorre.

Il combattit en Orient pour la prise de Jérusalem, mais aussi contre les Maures en Espagne. Cela ne l'empêcha pas de gouverner sa vicomté, de faire rédiger les fors de Béarn et construire plusieurs refuges pour les pèlerins le long des chemins de Saint-Jacques.

Répondant à l'appel du pape Urbain II, Gaston s'enrôla en 1096 avec son frère Centulle dans l'armée des Croisés commandée par Raymond de Saint-Gilles, composée principalement de nobles occitans et provençaux du sud du royaume de France.

Les chroniques ne mentionnent pas la présence de Gaston avant Nicée (mai-juin 1097), où il prit part à la bataille contre l'armée turque qui essayait de secourir les assiégés. Peu après, le 1er juillet, il affronta avec six autres chevaliers le chef des Turcs dans le défilé de Dorilea, et remporta une victoire retentissante.

Durant le long et pénible siège d'Antioche (octobre 1097 - juin 1098), Gaston participa à la construction de catapultes, employant peut-être des techniques apprises des Byzantins durant le siège de Nicée.

Le 28 juin 1098, il reçut son premier commandement important : il conduisit les nobles de Gascogne et du Poitou durant la bataille contre les armées de Kerbogha, avec à ses côtés le légat pontifical à la recherche de Raymond de Saint-Gilles, malade.

Cette bataille fut un succès total pour les Croisés, Gaston participant à la charge dévastatrice qui décida de la victoire et assura le contrôle des Croisés sur la ville. Il est possible que durant les mois qui suivirent la prise d'Antioche, Gastonait décidé de quitter Raymond de Saint-Gilles, car son nom est cité parmi ceux des 150 chevaliers qui aidèrent Baudouin de Boulogne à s'emparer de la ville d'Édesse. C'est pour cette raison qu'il ne prit pas part à la prise et au massacre de Marra.Plus tard, lorsque les Croisés se mirent en marche vers Jérusalem, Gaston compta aux rangs de l'armée.

À la tête de l'avant-garde de l'armée, Gaston entra le 3 juin 1099 dans Ramallah, tandis que le Normand Tancrède se dirigeait vers Bethléem. De Ramallah, il chevaucha jusqu'à Jérusalem, et il fut le premier des Croisés à en apercevoir les murailles. Il y subit une attaque de la garnison fatimide qui aurait pu lui coûter la vie sans l'arrivée opportune de Tancrède.

C'est pendant le siège de Jérusalem que Gaston se révéla un personnage central des chroniques de la croisade. Il fut chargé de la construction des machines essentielles au siège, les châteaux roulants. Il profita de la présence à Haïfa de la flottegénoise qui après avoir amené des renforts, se trouvait bloquée par la flotte fatimide. Gaston obtint des chefs de la flotte qu'ils lui cèdent leurs charpentiers et le bois de leurs navires pour la construction des machines de guerre.

Gaston assumait avec Tancrède le commandement des troupes gasconnes, face à la porte de Goliath, à l'ouest de Jérusalem. Dans la matinée du 15 juillet, les hommes de Godefroy de Bouillon parvinrent à approcher le château et à y ouvrir une brèche. Tancrède et Gaston (Il fut, dit-on, le premier croisé à pénétrer dans la Cité Sainte) se lancèrent immédiatement à l'attaque, dépassèrent les tours de David et Goliath et se dirigèrent vers l'esplanade du Temple pendant que l'armée croisée se livrait au pillage et au massacre généralisé. Au Temple, ils laissèrent leurs étendards à un groupe de civils réfugié en haut d'une mosquée. Le jour suivant, un groupe de Croisés exaltés se dirigeant vers le Temple, assassina ces civils, provoquant la colère de Tancrède et Gaston.

N'ayant que peu d'intérêt pour la gloire personnelle, et ne possédant pas un titre important, Gaston ne prit pas part aux intrigues et aux luttes de pouvoir auxquelles eurent à faire face les différents commandants de la force croisée, dans la conquête de la ville sainte. Il choisit de rester au pouvoir de Godefroy de Bouillon quand celui-ci fut nommé protecteur de Jérusalem, au lieu de s'embarquer dans des aventures personnelles comme le firent Tancrède ou Raymond de Saint-Gilles.

Le 8 juillet 1117, Alfonso était aux abords du port de Saragosse accompagné du vicomte Gastón de Bearn et de son frère Centulle de Bigorre, sans doute pour reconnaître les murs de la place et tester les forces ennemies. Les deux frères, Gastón et Centulle, apporteraient au Midi français une nouvelle impression des possibilités et communiqueraient leur enthousiasme à d'autres seigneurs ultra-pyrénéens. Au début de l'année suivante, un conseil s'était réuni à Toulouse pour approuver l'expédition en Espagne, venant ainsi atteindre les honneurs de la croisade. On dit que les archevêques d'Arles et Auch, et les évêques de Lesear, Pampelone, ​​Bayonne et Barbastro, tous d'ascendance française, assistèrent à ce concile. Très récent encore lesouvenir de la première croisade en Terre Sainte, qui avait ému tous le midi de la france, l'enthousiasme se répandit dans toutes les classes sociales.

En échange du service militaire, les chevaliers "Francos" reçurent d’importantes dotations foncières et de substantielles richesses. Ce qui assura ainsi de grands profits pour ceux qui le servirent et de vastes domaines pour ceux qui s’établirent dans son royaume. Sous le règne d’Alfonso I, les principaux honores du royaume appartenaient à des nobles d’origine étrangère. Gaston IV de Béarn et son fils, Centulle, obtinrent les honores de Saragosse, Huesca et Uncastillo.

Gaston de Béarn reçoit "l'honor" de Saragosse probablement dès 1119, bien que la première source qui le mentionne soit de septembre 1121. Moins de deux ans plus tard, il est également cité comme seigneur des honores de Huesca et d'Uncastillo. Enfin, dans le cadre de la création de l'Ordre militaire de Monreal, il obtient l'honor de ce lieu. Sa mainmise sur les trois premiers
honores remonte assurément au moment de son entrée au service d'Alphonse Ier et il les conserve jusqu'à sa mort, alors que sa possession de Monreal fut beaucoup plus éphémère. Grâce à ces bénéfices féodaux, Gaston devint le noble le plus puissant de la classe seigneuriale en formation dans les territoires de la vallée de l'Èbre. Son influence peut même être considérée comme supérieure à ce que laissent transparaître ces données : en effet, c'est lui qui, agissant au nom du roi, dirige la répartition des vastes terroirs agricoles dépendant de Saragosse, ce qui lui permet de distribuer d'importantes à ses propres vassaux parmi lesquels Garcie Fort d'Aspe, Arnaud de Gornes, Arnaud Sobranzer et naturellement Arnaud de Lavedan.


Le dernier document commun à Alphonse et Gaston est daté de septembre 1129, à Tafalla. Alors qu'Alphonse se dirigeait vers la vallée d'Aran, Gaston et le béarnais Esteban, évêque d'Huesca demeurèrent dans la péninsule ibérique et continuèrent à combattre les Almodavides, y perdant tous les deux la vie. Les circonstances n'en sont pas claires, faute de sources.

Jerónimo Zurita dit simplement que Gaston et Esteban furent tués par les Maures. L'historien hispano-musulman Ibn Idhari donne davantage de détails :

« Cette même année (534 de l'Hégire) décéda le gouverneur de Valence Mohamad Yidar. Yintan ben Ali gouverna, par la grâce de Dieu. Il battit les Chrétiens et la tête de leur chef, Gaston, fut apportée à Grenade le second mois de Yumada (24 mai 1130selon José María Lacarra). Elle fut paradée dans les rues, à la pointe d'une lance, accompagnée par le roulement des tambours. Ceci redonna le sourire à l'émir des Musulmans, `Alî ben Yûsuf, qui se trouvait à Marrakech. »

Le corps de Gaston fut restitué, contre le paiement d'une forte rançon et enterré dans la Basilique de Nuestra Señora del Pilar de Saragosse. L'emplacement de la tombe fut perdu pendant les travaux de 1681 ou de 1717. On conserve néanmoins, dans letrésor de la Cathédrale Saint-Sauveur de Saragosse, l'oliphant ou cor de guerre de Gaston.

Le jeune fils de Gaston, Centulle VI de Béarn, lui succéda à la tête du Béarn, sous la régence de Talèse. Fidèle à son idéal chevaleresque, Gaston légua toutes ses terres d'Aragon à l'Ordre du Temple, récemment créé. Ceci fut sans doute source d'inspiration pour Alphonse Ier d'Aragon, qui dans son testament légua également ses propriétés, incluant son royaume aux Ordres militaires de Terre Sainte (hospitaliers, templiers et chevaliers du Saint-Sépulcre), ce qui déclencha une énorme crise politique à sa mort (1134), qui s'acheva par la remise du royaume d'Aragon dans les mains du comte de Barcelone, Ramón Berenguer IV.

Blason du Béarn :

La vache est l'animal sacré des Vaccéens dont les Béarnais seraient les descendants. Elles sont le symbole du Béarn depuis le IXe siècle.

"D'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre ", ce qui signifie " sur fond jaune doré, deux vaches rouges aux cornes, au collier et à la cloche bleue ".

Le Béarn conserve tout naturellement ces symboles lorsqu'au IXème siècle Louis le Pieux l'érige en vicomté héréditaire. Il en fut de même lorsqu'en 1465 le Béarn revint à la maison d'Albret.

Enfants:
1.
womanGuiscarde DE BÉARN‏
Décès ‎± 1154. Profession: Vicomtesse de Béarn (1134-1147), Vicomtesse d' Oloron and de Brulhois
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Guiscarde de Béarn était la fille aînée de Gaston IV de Béarn, vicomte de Béarn et de Talèse d'Aragon.

Elle épousa Pierre, vicomte de Gabarret, mort en 11191, dont elle eut un fils Pierre II de Béarn.

Quand son frère Centulle de Béarn fils de Gaston IV décéda en 1134 sans succession, le titre de vicomte passa à Guiscarde, et d'elle automatiquement à son fils . Jusqu'à ce que l'enfant atteigne la majorité, la régence fut assurée par Talèse, mère de Guiscarde, puis par Guiscarde elle-même. En 1147 Pierre fut déclaré majeur, et Guiscarde se retira des fonctions de gouvernement.

À la mort de Pierre II en 1153, Guiscarde assuma de nouveau la régence et la responsabilité des enfants de celui-ci, Gaston et Marie, mais elle mourut à son tour en 1154.


Centulle V, vicomte de Béarn, étant mort sans enfants (17 juillet 1134), sa soeur Guiscarde avait hérité de ses états. Cette princesse était la seconde femme de Pierre I de Gavarret ; et elle avait administré la vicomte de Gavardan comme tutrice des enfants de Pierre II, son fils, mort en 1153. Or « après le décès de la vicomtesse Guiscarde, qui arriva en l'an 1154, Gaston IV, son petit-fils et fils de Pierre, vicomte de Béarn et Gabarret, recueillit sa succession. » Mais il était trop jeunepour être capable de gouverner les terres qui lui étaient ainsi dévolues...

2.
man‎Centulle DE BÉARN‏‎


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