Fiche familiale
man‎Baudouin Ier Bras de Fer DE FLANDRE‏‎, fils de Odakar III le Forestier de Flandre DE STEENLAND et Anséline DE FLANDRE‏.
Naissance ‎840 Laon,02000,Aisne,Hauts-de-France,FRANCE,, Décès ‎879 Saint-Omer,62500,Pas-de-Calais,Hauts-de-France,FRANCE,‎, âge 38 ou 39 ans. Profession: Comte de Flandre
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Baudouin Ier dit Bras de Fer ou aussi le Bon (Laon ? – † Saint-Omer (Pas-de-Calais) à l'abbaye Saint-Bertin, 879), fut marquis ou comte en Flandre de 863 à 8792. D’après la tradition, Baudouin serait le fils du forestier appelé Odacre (Odoacre, Audacer, Odoscer), lui-même dit traditionnellement fils d'Ingelram (Enguerrand). Il succède à son père comme forestier à sa mort (837), et s’illustre comme redoutable guerrier, ce qui lui vaut son surnom.

Son action est assez mal connue. Il participe notamment à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye en 841, dans le camp de l’empereur Lothaire lequel est vaincu par ses frères Louis le Germanique et Charles le Chauve. Comte dans le Pagus Flandrensis, il lutte activement contre les Normands, qui depuis 810 dévastent les régions dont il est responsable. On le dit de haute stature, de teint brunet, de corps membru et nerveux, agile et bien à cheval. Une tradition fait de lui, jeune, le vainqueur d'uncombat l'opposant à un ours dont il sortit vainqueur; cet exploit l'aurait fait remarquer par le roi Charles le Chauve.

Lors d’un séjour à la cour royale à Senlis vers 862, Baudouin, noble Franc, enlève la princesse Judith (v. 843 - †870), fille du roi Charles le Chauve et d'Ermentrude d'Orléans. Judith n'a pas encore vingt ans mais elle est déjà la veuve de deux rois de Wessex, Æthelwulf († 858) et le fils de ce dernier Æthelbald († 860). Afin de commettre le rapt, Baudouin s'est assuré de l'aide du frère de Judith, le prince Louis, le futur Louis le Bègue. Amour ou calcul politique ? Toujours est-il que Judith semble l’avoir suivi de son plein gré, sous un déguisement. Baudouin l’épouse secrètement à Harelbeke, puis le couple, effrayé des conséquences de ses actes, se réfugie auprès de Louis II le Jeune, tandis que le Bègue se met en sécurité en Bretagne (?). L’excommunication est prononcée par une assemblée d’évêques réunie à Soissons6. Baudouin et Judith gagnent alors Rome et plaident leur cause auprès du pape Nicolas Ier. Le pontife intercède longuement auprès du roi de Francie occidentale,qui finalement se laisse convaincre et confirme Baudouin dans la défense septentrionale du royaume. Le mariage est solennellement ratifié à Auxerre, selon les sources en 862 ou 8637,8, en l’absence toutefois du roi. Charles le Chauve attribue de plus au forestier la marche de Flandre en bénéfice dotal. Cet épisode est à l'origine d'une légende d'Artois, appuyée par les chroniques de l'abbaye du mont Saint-Éloi qui attribue à Baudouin la présence de deux mégalithes nommés les Pierres Jumellesou Les Pierres d'Acq9 sur le hameau d'Écoivres à proximité d'Arras.

Baudouin Bras de Fer est en fait le dernier comte fonctionnaire10 de Belgique Seconde11. Vers 877 (mort de Charles le Chauve), la charge devient héréditaire, dans la maison de Baudouin. La Flandre entre dans l'ère féodale.

Avant sa mort, Baudouin Ier fortifie Arras, Gand et Bruges, sa capitale, où il fonde, selon la légende, l’église Saint-Donat, à l’emplacement d’une ancienne chapelle dédiée à la Vierge. Le corps du saint éponyme, huitième évêque de Reims y est transféré. En 870, le marquis fait également bâtir un couvent de bénédictines à Furnes, qui reçoit les reliques de sainte Walburge.

Baudouin Ier meurt en 879 à Sithiu (future Saint-Omer), alors qu’il a pris l’habit monacal à l’abbaye Saint-Bertin. Il est enterré dans cette abbaye, son cœur et ses entrailles étant portées en l'église Saint-Pierre à Gand.

Descendance

Trois fils et une fille naîtront du mariage avec la carolingienne Judith, fille aînée de Charles II le Chauve (823-877), précédente épouse des rois du Wessex, Æthelwulf et Æthelbald :

Charles (v. 864/865 - 876) ;
Baudouin II dit le Chauve, deuxième comte de Flandre (v. 865/867 - †918);
Raoul (v. 867 - † 17 juin 896), comte de Cambrai, tué par Herbert Ier de Vermandois13.
Gunédilde de Flandre (en français ; Winidilde en flamand), qui épouse probablement Guifred le Velu.

Marié/ Relation avec:

womanJudith DE FRANCE‏, fille de Charles II dit le Chauve DES CAROLINGIENS et Ermentrude D'ORLÉANS,‏.
Naissance ‎843, Décès ‎870‎, âge 26 ou 27 ans. Profession: Reine de Wessex comtesse de Flandre, ‎1er mariage/ relation avec: Baudouin Ier Bras de Fer DE FLANDRE, 2ème mariage/ relation avec: Æthelwulf DU WESSEX
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Judith était la fille aînée de Charles II le Chauve, roi de Francie occidentale et futur chef du Saint Empire Romain, et d'Ermentrude d'Orléans. Elle portait le même prénom que sa grand-mère paternelle, l'impératrice Judith de Bavière
.
Reine de Wessex

En 855, le roi Æthelwulf de Wessex se rendit en pèlerinage à Rome et sur le chemin du retour, en 856, il séjourna à la cour du roi Charles le Chauve. En juillet de la même année, Æthelwulf se fiança à la fille aînée de ce dernier, Judith, alors âgée d'environ 14 ans tandis que lui-même en avait 61. Le mariage fut célébré le 1er octobre 856 à Verberie, dans le nord de la France.

Cette union fut essentiellement diplomatique : les deux hommes avaient à souffrir des raids des Vikings et elle offrait en outre à Æthelwulf tous les avantages d'une association au prestige carolingien. Ce mariage a toujours été considéré comme un événement extraordinaire par les historiens, tant contemporains que modernes : les princesses carolingiennes, habituellement envoyées au couvent, se mariaient rarement et en tout état de cause pas avec des étrangers. Judith fut couronnée reine et ointe par Hincmar, l'archevêque de Reims. Au royaume de Wessex, il était inhabituel que les femmes de roi fussent reines mais Charles insista pour que ce fût le cas de sa fille. Bien que des impératrices aient été ointes précédemment, il s'agit là du premier cas connu de reine carolingienne ointe. La coutume saxonne (décrite par le moine Asser comme "perverse et détestable") voulait que la femme d'un roi de Wessex ne puisse être appelée reine ni ne siège sur le trône aux côtés de son mari — elle n'était rien d'autre que la femme du roi.

Ce mariage provoqua la révolte de l'aîné des fils d'Æthelwulf encore en vie, Æthelbald, probablement parce qu'il craignait de perdre sa position au profit d'un demi-frère mieux né. Toutefois, le père et le fils négocièrent un compromis, qui attribuait les districts occidentaux du royaume à Æthelbald.

Judith n'eut pas d'enfants d'Æthelwulf, qui mourut le 13 janvier 858. Æthelbald lui succéda, épousant dans la foulée Judith, c'est-à-dire sa belle-mère, sans doute pour renforcer sa position, la jeune femme étant fille d'un roi puissant. Cette union fut fortement critiquée par Asser dans sa Vie d'Alfred le Grand :

« Une fois que le roi Æthelwulf fut mort, Æthelbald, son fils, allant à l'encontre de l'interdit divin et de la dignité chrétienne, mais également de la pratique commune des païens, s'installa dans le lit conjugal de son père et épousa Judith, fille de Charles, roi des Francs, ce qui lui attira le mépris de tous ceux qui en vinrent à connaissance. »

Judith n'eut pas d'enfants non plus d'Æthelbald, qui mourut en 860 au terme d'un règne de deux ans et demi.

Comtesse de Flandre

Après son deuxième veuvage, Judith vendit tous ses biens en Wessex et revint vivre à la cour de France. D'après la Chronique de saint Bertin, son père l'envoya alors au monastère de Senlis, où elle devait « rester sous sa protection et sous la tutelle épiscopale, avec tous les honneurs dus à une reine, jusqu'au moment où, si elle ne parvenait à rester chaste, elle pourrait contracter l'union la plus convenable et la plus légale, comme le dit l'apôtre ». Il est probable que Charles ait envisagé d'arranger un autre mariage pour sa fille mais celle-ci fit entretemps la connaissance de Baudouin Bras de fer (837 - 879) et aux alentours de Noël 861, avec l'aide de son frère Louis, le laissa l'enlever, dissimulée sous des habits d'homme1.

Le couple était vraisemblablement marié lors de sa fuite mais celle-ci déclencha malgré tout la fureur du roi Charles, qui exigea de ses évêques qu'ils excommunient la princesse, ce qui fut fait lors d'un concile à Soissons. Judith et Baudouin se réfugièrent dans un premier temps à la cour de Lothaire II de Lorraine, cousin germain de Judith, avant d'aller plaider leur cause auprès du pape Nicolas Ier. Celui-ci parvint à convaincre le roi Charles d'accepter le mariage, qui eut lieu officiellement à Auxerre le 13 décembre 8622 ou 8633 selon les sources.

Baudouin reçut les terres situées au sud de l'Escaut, c'est-à-dire le Pays de Flandre (territoire plus petit que le comté du même nom au Haut Moyen-Age), à charge pour lui de les protéger des attaques vikings. A cet égard, les historiens ignorent si l'espoir de Charles était que Baudouin fût tué dans une bataille avec ses voisins du Nord mais celui-ci sut gérer la situation admirablement : il parvint à bloquer l'avancée des Vikings, augmentant rapidement ses possessions et accroissant son armée, devenant un fidèle soutien de son beau-père. La Marche de Baudouin prit le nom de Comté de Flandre et allait devenir l'une des régions de France les plus puissantes.

Judith devint ainsi la première comtesse de Flandre et eut quatre enfants :

Charles (c. 864/865 – 876), baptisé du nom de son grand-père maternel ;
Baudouin II dit le Chauve (862 - 918 à Gand), qui épousa Ælfthryth, l'une des filles du roi Alfred, frère d'Æthelbald ;
Raoul ou Rodulf (865 - 900). Comte de Cambrai aux alentours de 888, il fut tué par Herbert Ier de Vermandois
Gunédilde ou Winidilde, qui épousa probablement Guifred le Velu, 1er comte de Catalogne.

Judith est également l'ancêtre de Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume le Conquérant, et donc des rois d'Angleterre suivants.

Enfants:

1.
manBaudouin II (dite le Chauve) DE FLANDRE‏
Naissance ‎863, Décès ‎15 sep 918‎, âge 54 ou 55 ans. Profession: Comte de Flandre (879-918). Comte de Boulogne (896-918)
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Dynastie : Maison de Flandre

Baudoin II de Flandre. Mineur à son avènement, il voit ses états subir une attaque sans précédent des Vikings : les hommes du Nord détruisent Thérouanne, ravagent tout le pays et pillent les abbayes, semant mort et désolation sur leur passage. Ils passent l'hiver 880 à Gand. Au printemps 881, Tournai est pillée; en 882, c'est le tour de Cambrai et d'Arras : en 883, ils passent à Boulogne, Sithiu, Saint Riquier, Furnes, à nouveau à Thérouanne, puis reviennent à Gand. Après un raid en Rhénane,ils pillent Arras et se fortifient à Condé (885) puis à Courtrai (886). Le chef viking, Rollon, ravage la région de Saint-Bertin, à défaut de pouvoir d'emparer de la cité où les habitants résistent.

En réaction, Baudoin II s'empare tout d'abord des terres dévastées par les Danois, au sud, donc disponibles. Il s'empare de l'Artois pendant un temps, du Ternois, du Boulonnais, du Tournaisis, des domaines (terres incultes) des grandes abbayes du suzerain le roi de France. Il construit de nombreuses citadelles fortifiées, les bourgs ou burchen, confiés à des chatelains, ainsi en est il d'Ypres, de Courtrai, de Bergues, de Gand, de Bruges, de Saint Omer. L'édification de ces bourgs caractèrise le règne de Baudouin II, et marque le début de l'age féodal dans la région. Il renforce en outre les fortifications du littoral de Flandre : Gistel, Furnes, Oostburg, Oudenburg, Bourbourg.

Cependant comme dans le reste de la Neustrie, le problème viking ne trouvera sa solution que sous Charles de Simple, qui , par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, permet à Rollon de s'établir sur la Normandie d'aujourd'hui. Toujours est il que Baudouin II s'allie avec le roi anglais Alfred le Grand contre les Danois, épouse sa fille Elftrude, qui lui donne deux fils, lesquels lui succèderont au comté de Flandre.

Après la déposition de Charles le Gros et l'élection d'Eudes (888) au trône de France, le comte de Flandre, d'ascendance carolingienne (il a été surnommé "le chauve" non à cause d'une calvitie, mais en souvenir de son grand-père Charles), soutient la cause de Charles le Simple, alors que le comte de Vermandois, Herbert II, trahit sa cause et reconnait Eudes comme souverain. Le frère de Baudouin II, le comte de Cambrai, Raoul (ou Rodolphe), pénètre alors en Vermandois, s'empare de Péronne et de Saint-Quentin, mais ces villes sont reprises par Herbert, et Raoul périt dans un guet-apens le 17 Juin 896. Baudoin aurait alors commandité le meurtre d'Herbert, qui entre-temps, s'était rallié à la cause de Charles le Simple.

Malgré une réconciliation passagère (la fille d'Herbert, Alix ou Adèle de Vermandois, est fiancée au fils ainé de Baudouin, Arnoul), les hostilités reprennent, le comte de Flandre s'opposant cette fois au roi Charles, qui avait favorisé Herbert. Celui-ci reprend Péronne, qui avait été occupée une nouvelle fois, et s'empare de Saint-Omer, du château de Saint-Vaast et de son abbaye. Le roi en donne alors le bénéfice à l'archevêque de Reims, Foulques le Vénérable, qui l'échange bientôt contre Saint-Ménard près de Soissons. Cela n'empêche pas la rancoeur de Baudouin.

Après la mort de Raoul, abbé de St Bertin, Baudoin demande la gestion temporelle de l'abbaye, mais les moines, craignant les exactions du comte, font appel à Foulques, qui est finalement élu abbé, nomination confirmée à la mort du roi Eudes par Charles le Simple. Malgré sa condamnation au synode de Soissons en 893, Baudoin reprendra par la force le château et l'abbaye d'Arras.

La réputation de cupidité du comte s'appuie certainement sur sa convoitise de ces abbayes, qu'il ne réussit pas à obtenir. On le dit également cruel, ce qui s'avère exact, puisque Baudoin n'hésite pas à faire assassiner Foulques le Vénérable, châtelain de Lillers, le 17 Juin 900. Le successeur désigné de l'archevêque, Hervé, fulmine alors l'excommunication contre le commanditaire du crime, mais Charles le Simple, prince faible, ne peut que pardonner à son trop puissant vassal.

2.
manRaoul - Rodolphe Ier Taillefer DE CAMBRAI‏
Naissance ‎865, Décès ‎17 jun 896‎, âge 30 ou 31 ans. Profession: Comte de Cambrai et d'Amiens. Châtelain de Cambrai et de Gouy.
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Raoul de Cambrai est le 3e fils connu de Baudouin Ier de Flandre et de son épouse Judith. Il est au côté de son frère Baudouin dans sa lutte contre le comte de Vermandois qui a reconnu Eudes comme souverain légitime au trône de France. Raoul pénètre en Vermandois, s’empare de Péronne et de Saint-Quentin, mais ces villes sont reprises par Herbert de Vermandois, et Raoul périt dans un guet-apens le 17 juin 896.

En 860 apparaît un premier Hugobald, comte d'Ostrevent. Il lui reste alors bien un très proche parent nommé Raoul en région du Ponthieu et en Ostrevent : Raoul Ier de Vexin dit aussi Raoul de Gouy. Son ascendance est connue — c'est un Robertien — et remonte donc au Ve siècle ; on ne lui trouve hélas pas de postérité. Le comté reste cependant toujours aux mains de robertiens :

Raoul de Gouy (mort en 926),
Roger II (mort en 942), son frère utérin
Raoul II.

À partir de 980, le Comte Hugues Ier d'Ostrevent s'empare de Ribemont, éliminant du coup une famille très ancienne qui en disposait, parmi lesquels on trouve quelqu'un du nom de Bernier. Melleville le rapporte dans son Dictionnaire historique du département de l’Aisne.

L'épisode de l'incendie du monastère d'Origny-Sainte-Benoite - alors appelé Grigny - s'avère également vérifié. Il est cité dans l'ouvrage de Jean Verdon Les femmes de l'An Mille, édition Perrin, mais pour d'autres raisons peu avouables (luxure de certaines religieuses, dont la mère du vaincu, le même Bernier).

Hugues Ier d'Ostrevent, comte d'Ostrevent arrive juste ensuite ; par contre, ce qui s'avère vérifié, est sa postérité, précisément son petit-fils, Anselme II Comte d’Ostrevent, Seigneur de Ribemont.

Hugues d'Ostrevent tient alors pour son propre compte le comté d'Ostrevent, et, pour le compte d'Hugues le grand Comte de Vermandois, la ville de Saint-Quentin, sa capitale.

Les comtes de Vermandois

Partis à la première croisade avec Godefroid de Bouillon, Anselme II d'Ostrevent et son voisin Hugues le Grand, comte de Vermandois, sont alors et depuis longtemps en particulièrement bons termes. Avec bonne raison : le comte de Vermandois est capétien de père et carolingien de mère ; Hugues Ier dit le Grand est Comte de Valois, seigneur de Chaumont-en-Vexin, et surtout est le frère cadet du capétien Philippe Ier, roi de France.

Très souvent dans ses terres de Valois, Hugues de Vermandois se tient ainsi au plus près des affaires de son frère Philippe, roi des Francs. Il épouse Adélaïde (Adèle, Alix ou Aelis), fille d’Herbert IV de Vermandois de la première race (carolingienne), Hugues le Grand comte de Valois, devient dès lors et de façon très légitime, Comte de Vermandois et fondateur d'une lignée capétienne des Comtes de Vermandois, jusqu'alors carolingienne. Son prédécesseur est Herbert de Vermandois, père d'Adélaïde, en effet décédé depuis 1080.

Hugues le Grand, comte de Vermandois, décède lui-même le 18 octobre 1102 après un retour très controversé en son pays ; son voisin, Anselme II d'Ostrevent, est tué lors d'un acte de grande bravoure le 26 février 1099 au siège d'Arqa, siège que son acte héroïque a d'ailleurs sauvé.

Hugues le Grand, peu après son retour en Palestine, décède de graves blessures reçues au combat lors de la seconde croisade, cette fois de façon particulièrement brave et incontestée.
Les descendants des comtes d'Ostrevent

Si on ne trouve plus alors de comte d'Ostrevent du nom de Raoul, l'histoire toutefois encore confirme bien que dans ses descendants, outre le comté d'Ostrevent qui leur a échappé (vente de leur aîné à son demi-frère Baudouin IV de Hainaut dit l'édifieur (aussi comte de Flandres), du fait de Yolande de Gueldre, mère commune) sont toujours du Xe au XIIIe siècle, seigneurs de Bouchain, Denain et Valenciennes, et ont toujours leur terres principalement sises à Cambrai et dans le Cambrésis.

Plus curieux, on connaît aussi aux descendants d'Ostrevent une union avec une Dame de Gouy (sans rien présumer pour autant à ce sujet précis, car il existe plusieurs villes du même nom) mais c'est aussi l'époque de la chanson de Raoul de Cambrai.

Très curieusement enfin, les Comtes de Vermandois qui suivent après, fils et petit-fils du capétien Hugues de Vermandois dit le Grand, portent désormais un prénom qui nous intéresse ici : respectivement Raoul Ier de Vermandois et Raoul II de Vermandois. Ce dernier, mourant prématurément, sa succession passe à sa sœur aînée puis à l'époux de celle-ci (qui est comte de Flandres), jusqu'à ce que le roi oblige ce dernier à restituer les droits du Comté de Vermandois à la sœur cadette de sa défunte épouse.

3.
woman‎Guinidilde DE FLANDRE de AMPÚRIAS‏‎

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